Il faut commencer par dire dès l’abord que l’ancien Président de la chambre basse du parlement Aubin MINAKU a un triple brassards à l’assemblée nationale. Il a confronté son électorat en 2006, 2011 et 2018 qui lui a fait confiance et qui l’a renouvelée à deux reprises. Pour ce qui est d’être un homme du peuple, on ne trouvera pas meilleur indicateur plus que ça. Mais en 2012, son destin franchit un autre cap…
En effet, le 13 avril 2012, son destin change. Ses collègues députés le portent à la tête de l’assemblée nationale. Mais avec quels défis?
- Il accède à la tête de cette institution sur fond de la naissance du M23. Un mouvement défait et vaincu par le président KABILA en 2013
- Quand il prend la tête du parlement, les esprits de la classe politique, principalement de l’opposition de l’époque, sont surchauffés. D’une part le feu cardinal Monsengwo a lancé la vérité des urnes et d’autre part, le feu président Tshisekedi, connu pour être un opposant historique, a contesté les résultats de l’élection présidentielle de 2011
- Dans la foulée, la communauté internationale, se fondant sur le centre carter et les observateurs électoraux de l’union européenne contribue à cette surchauffe. La confusion était à son comble.
- Les députés nationaux élus sur la liste de l’udps étaient interdits de siéger au parlement par leur chef Étienne TSHISEKEDI.
- Quelques mois seulement après sa prise de fonction à la tête de l’assemblée nationale, certains députés vont publiquement rejoindre le M23 et d’autres groupes rebelles.
C’est dans un tel contexte que le Président Minaku accède à la tête de cette institution. Comment faire pour rassembler tout le monde autour des valeurs républicaines et comment procéder pour un bureau de la CENI qui doit rassembler tous les congolais ?
Plus qu’un défi, il devrait faire preuve de patriotisme et de nationalisme, adoubés par la volonté de faire les choses dans le seul intérêt suprême de la nation. Comment ?
L’efficacité d’une action devient intéressante quand son évaluation est facilement objectivable. Corinne Ghiridlian-hofmann
La suite à la partie 2
Kalonji Idris journaliste d’investigation