RDC – Controverse autour du mandat de la force régionale : Tshisekedi roulé par l’EAC ou complice ???

Du jour au lendemain, la force régionale de l’EAC poursuit le déploiement de ses troupes dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Les kényans, burundais, ougandais et soudanais sont déjà sur place.

Cependant, le M23 demeure sur le sol congolais et poursuit les attaques contre les positions des FARDC en violation du cessez-le-feu demandé par l’EAC et la CIRGL.

D’après un document signé par les chefs d’État de l’EAC, cette force militaire de la communauté devrait passer à offensif en cas de résistance des rebelles du M23.

Face à cette situation, l’armée congolaise continue à tirer la sonnette d’alarme dans le désert. Personne pour contraindre la rébellion. Tous précisent qu’ils ne sont pas venus combattre les rebelles mais comme une force neutre.

Face à cette situation, le régime Tshisekedi reste également silencieux, alors que le président congolais avait tant vanté cette force qui venait avec un mandat purement offensif. D’ailleurs dans une de ses sorties médiatiques, le 5 ème président de la RDC disait que les troupes kényanes devaient entrer par Bunagana, chose qui n’a pas été faite.

À ce niveau l’opinion se pose la question à savoir; Tshisekedi est-il complice ou roulé par les chefs d’État de l’EAC ou encore il s’agit d’un complot contre la république ?

C’est vendredi 31 mars, lors de l’entrée des troupes ougandaises à Bunagana, le M23 a fait savoir qu’il va remettre la cité, toutefois si les FARDC y avaient accès, ils vont revenir. À en croire ces dires, les FARDC n’auront pas accès à ces zones, remises à l’EAC.

Donc, cette force tant ventée par Tshisekedi n’était venue que pour constituer une zone tampon ??? Ou simplement pour négocier avec les rebelles ???

À cette surprise, s’ajoute la récente publication du fils du président ougandais Yoweri Museveni, qui traite les rebelles des frères qu’ils ne peuvent pas attaqué sinon trouver des solutions par le dialogue.


Mardochée Kanku